Découvrez chaque semaine un membre du club avec nos portraits qui mettent en avant des personnalités aussi précieuses que présentes dans la famille du RF42 ! Aujourd’hui, nous avons rencontré Benjamin Godwyn, responsable de la catégorie U7. Un père de famille passionné par le coaching et la transmission !
Bonjour Benjamin ! Tu peux nous en dire un peu plus sur toi ?
J’ai 40 ans, je suis marié et papa de trois enfants : Joshua, 14 ans et licencié au FC Est Roannais, Alyson 10 ans et Nelson, joueur U16 du Roannais Foot 42. Je dirige une entreprise familiale de chaudronnerie avec mon père et mon frère basée au Coteau, et notre activité repose à 80% sur la fabrication d’équipements sportifs comme des cages de football, des panneaux de basketball ou des pares-ballons par exemple.
Quel est ton parcours en tant que joueur ?
J’ai joué de mes 4 ans jusqu’à mes 18 ans au club de Matel Sport, avant de rejoindre durant 3 ans l’Olympique Le Coteau, avec au compteur une saison en D1 et deux en R3. Je suis ensuite retourné à Matel pendant 7 ans avant de terminer comme entraineur/joueur à St Victor sur Rhins durant 3 saisons.
Comment t’es tu retrouvé sur les bancs de touche ?
Quand le corps dit stop, que tu as ton entreprise et trois enfants, il faut faire des choix. Le corps a été très sollicité étant plus jeune, et après une blessure sérieuse, c’est dur de revenir. Et en même temps, j’avais cette passion pour le coaching. J’ai passé mon premier diplôme de jeune éducateur à 13 ans et j’ai obtenu l’animateur seniors à 20 ans. Cela fait partie de moi, donc ce passage du terrain au banc de touche s’est fait assez naturellement et sans regret.
Comment s’est faite ton arrivée au sein du RF42 ?
J’ai entrainé durant 6 saisons au FC Est Roannais, de U7 à U13, avant de couper une année pour prendre du temps pour moi. J’ai ensuite rencontré Damien Daniel au tournoi du 1er mai de l’Olympique Le Coteau, le courant est bien passé et il m’a expliqué qu’il souhaitait étoffer son staff en Ecole de Foot. Je lui ai indiqué que je souhaitais prendre cette pause, puis j’ai inscrit mon fils dans la catégorie babyfoot au RF42 à la reprise de septembre. Puis, à force de suivre mon fils, j’ai finalement accepté de prendre les U7 et tout a matché. Je remercie d’ailleurs énormément Damien et tous les membres du RF42 pour leur accueil et leur sympathie.
Quel était ton regard sur le club avant, et comment le vois-tu aujourd’hui ?
Il y a eu trois étapes pour moi dans ma vision du club. La première, celle du joueur, est synonyme de rivalité, de matchs à absolument gagner, car on entend souvent du négatif sur le club.
Ensuite, tu grandis et avec le regard du coach d’une équipe adverse, les rencontres face au RF42 sont un moyen de mesurer la progression de ton groupe tout au long de la saison, car c’est pour moi l’exemple à suivre.
Enfin, le regard de l’éducateur au sein même du club, c’est le top ! Pouvoir échanger avec les coachs et le bureau, tu gravis vraiment les échelons.
Quelles sont tes sources de motivation pour entraîner ces jeunes ?
Ma motivation principale est de voir les enfants sourire du début à la fin des entrainements, et également de les faire travailler afin qu’ils aient de bonnes bases pour passer dans la catégorie supérieur, le tout dans un cadre ludique et affectif. Je tâche également de leur inculquer de bonnes valeurs comme le dépassement de soi et l’entraide sur et en dehors du terrain.
Quels sont les objectifs de cette saison pour l’ensemble de la catégorie U6-U7 ?
Pour la catégorie, nous travaillons généralement en trois groupes avec des objectifs différents. Les U6 d’abord, qui travaillent sur les bases du football à leur rythme. On a ensuite deux groupes U7, avec un premier qui a déjà ces bases et qui commence à intégrer des notions tactiques, et un second composé de bons éléments qui commence déjà à travailler le jeu à 5 pour préparer l’année prochaine en U8.
J’ai la chance de pouvoir travailler avec beaucoup de jeunes du club. J’ai toutes les semaines deux U18 envoyés par Jean Charles Etaix, et deux alternants. J’ai également mon fils Joshua ainsi qu’un papa pour me donner la main, que demander de mieux pour bien travailler.
Que peut-on te souhaiter pour la suite ?
Pour la suite, je souhaite simplement voir les enfants épanouis et continuer de leur apprendre, avec des valeurs et du football. Il m’arrive de crier à l’entrainement ou en match, mais il y a toujours l’autre côté sur lequel je suis proche des jeunes pour les chouchouter, et c’est pour cela que ça fonctionne.
Quand on tourne avec une moyenne de 23/24 joueurs sur un effectif de 27, c’est que les enfants sont réceptifs aux messages, et peut-être aussi à l’appel des bonbons, car chez nous, les « amendes » pour retard ou oubli de gourde ou vêtement se payent en bonbons !