Dans la rubrique « Que sont-ils devenus ? », nous avons aujourd’hui retrouvé Lucas Da Cunha, 21 ans, fraichement débarqué en Série B à Côme. Nous sommes revenus sur sa dernière année difficile en Ligue 1 et sur ses ambitions pour la suite de sa jeune carrière, alors que la motivation est toujours débordante !
Salut Lucas, comment vas-tu ?
Salut, je vais très bien merci. Je suis épanouie dans ma vie de tous les jours et également au niveau du sportif alors tout va bien.
Début d’une nouvelle aventure italienne pour toi, tu es heureux de ce changement de vie et de lieu de vie ?
Oui, c’est le début d’une nouvelle aventure et d’un grand changement. C’est un nouveau challenge que je suis prêt à relever et je suis content d’avoir fait ce choix là. À Côme, la qualité de vie est très bonne.
Si on regarde un peu dans le rétroviseur, tu sors d’une période délicate à Nice pour diverses raisons, comment as-tu réussi à garder le rythme physiquement ?
Exactement. Je sors d’une longue période délicate à Nice avec un coach qui ne voulait pas de moi. Pour garder le rythme, c’est assez facile car tu continue de t’entraîner tous les jours. Même s’il n’y a pas de temps de jeu le week-end, un gros travail est fourni la semaine.
Mais pour être plus que prêt, je doublais mes séances avec un préparation physique personnelle.
C’était des longues semaines remplies de travail et notamment de musculation et de course, mais c’est ce qu’il me fallait pour rester en forme sans le temps de jeu le week-end.
Loin du terrain, comment restes-tu focus mentalement ? Qu’est ce qui te permet de conserver la motivation et l’envie ?
J’ai toujours gardé cette motivation de me lever le matin pour aller à l’entraînement et travailler fort car ce n’est qu’une étape dans ma vie et dans ma jeune carrière. J’inspirais à beaucoup mieux que cette situation bien sûr, mais dans la vie, il y a bien plus grave, du coup garder cette motivation et cette envie tous les jours n’était pas un souci. Je savais que les choses allaient rapidement changer et s’améliorer pour moi.
Qu’est ce qui t’a intéressé dans le projet de Como ?
Le projet de Côme m’a intéressé car je souhaitais quitter le championnat français pour vivre une expérience à l’étranger, et les conditions étaient réunies pour retrouver du plaisir et du temps de jeu. J’ai eu un bon feeling avec les personnes du club, du coup j’ai senti que c’était là-bas que je voulais poursuivre et construire la suite de ma carrière.
Le jeu italien est différent de celui de la Ligue 1, quel est ton regard sur ce dernier ?
Il est vrai que le championnat italien est très différent de la Ligue 1, surtout en Série B. Il est basé sur beaucoup d’énergie, de duels et de rigueur tactique. Ce n’est pas facile au début, il faut un temps d’adaptation mais, un mois après mon arrivée, je constate que je suis en train de progresser sur des aspects où j’avais réellement besoin de progresser et c’est une très bonne chose. Je ressortirai de là-bas grandi et avec des nouvelles cordes à mon arc.
Tu évolues notamment aux côtés de Cesc Fabregas, c’est certainement très intéressant pour toi de côtoyer un joueur aussi expérimenté ?
C’est certain que d’évoluer aux côtés de Cesc Fabregas est un immense plaisir. Il a une carrière sensationnel. C’est une personne de très bon conseil et humainement parlant, il est génial. Pouvoir apprendre à ses côtés est une réelle chance.
Que peux-t-on te souhaiter pour cette saison et pour la suite ?
Ce que l’on peut me souhaiter par la suite, c’est bien évidemment la santé, et plus précisément au niveau du football être épanouie dans mon équipe, c’est ce qui me permettra d’aller chercher de belles choses et d’atteindre mes objectifs.