Dans la rubrique « Que sont-ils devenus ? », nous allons prendre des nouvelles de nos anciens roannais qui poursuivent leur parcours sur le rectangle vert ! Aujourd’hui, c’est Valentin Steinmetz, 25 ans, que nous avons retrouvé sous les couleurs de l’Union Titus Petanges (Luxembourg).
Comment tu vas Valentin en cette fin d’année ?
Je vais très bien, je suis en vacances depuis ce week end après cinq mois et demi intenses, donc j’en profite pour souffler un peu et prendre du temps pour mes proches et moi-même.
Depuis ton départ du RF42 en 2019, tu as poursuivi ton parcours du côté d’Andrézieux, Limonest puis Montceau, que retiens tu de ces expériences ?
Durant ces quatre saisons, j’ai du faire face à toutes les situations qu’un joueur peut rencontrer dans une carrière : une lutte pour une montée, une lutte pour un maintien, une épopée en Coupe de France, une blessure importante, un statut de titulaire indiscutable et d’un cadre de l’équipe, un statut de remplaçant et de joueur complémentaire, des joies, des peines.
Au final, je retiens beaucoup de positif de chacun de ces clubs.
Dans chacun d’entre eux, j’ai beaucoup appris sur moi, sur mon football, mais aussi humainement, dans le fait de ne jamais rien lâcher et d’aller chercher les choses car rien ne me serait donné. Chaque expérience a été différente mais à la fois complémentaire et c’est pour ça qu’aujourd’hui, je me sens très mature sur le terrain ou dans l’approche des matchs.
« j’ai faim d’aller le plus haut possible »
Après des années de travail, tu as signé professionnel cette saison à l’Union Titus Petange au Luxembourg, une fierté ou un accomplissement ?
Une énorme fierté bien sur, la récompense de beaucoup de travail et de résilience. Mais tous ceux qui me connaissent savent que ce n’est pas un accomplissement pour moi.
Comme je l’ai toujours été, j’ai faim d’aller le plus haut possible et de tirer le meilleur de mon potentiel. C’est une étape de plus de franchie, à moi de continuer avec le même état d’esprit pour aller encore plus haut.
Comment s’est fait le lien avec le club et qu’est ce qui t’as convaincu de tenter l’aventure ?
L’an passé, j’ai réussi une très belle saison avec Montceau, ce qui m’a permis de faire parler de moi. J’ai donc eu sur les derniers mois de la saison des sollicitations dont celle de l’UTP. Le projet du club me plaisait énormément, et ce qui m’a convaincu de signer ici, c’est le discours que le coach a eu avec moi. Il connaissait tout de mon jeu, il savait exactement comment il allait m’utiliser. La confiance que j’ai ressenti de sa part m’a tout de suite convaincu et j’ai signé immédiatement, très tôt dans le mercato.
Après une demi saison au Luxembourg, quel est ton regard sur le championnat, sur ton équipe et sur tes performances ?
Je dirais que le championnat est assez hétérogène avec des clubs comme Hesperange et Dudelange qui sont les PSG de la BGL Ligue, mais d’un point de vue global, le championnat est d’un très bon niveau avec un style allemand qui donne des matchs très spectaculaires. Les équipes cherchent à marquer un but de plus que l’adversaire contrairement à ce que j’ai pu connaître en France où la volonté de ne pas prendre de but prend le dessus.
Concernant mon équipe, c’est un plaisir énorme d’en faire parti, nous avons des principes de jeu basés sur la possession pour aller chercher le déséquilibre. Ce que le coach veut, c’est qu’on soit maître des événements en contrôlant un maximum le match. Le bilan à la trêve, c’est une cinquième place à deux points du podium synonyme de place européenne, on est aussi qualifiés pour les huitièmes de la Coupe Nationale donc une deuxième partie de saison excitante nous attend.
Personnellement je suis satisfait, j’ai manqué deux matchs sur blessure, mais sinon, j’ai participé à la quasi totalité des rencontres. Je sens beaucoup de confiance de la part de mes coéquipiers et de le part du staff, c’est ce que j’aime et ce qui me rend meilleur donc à moi de continuer de la sorte en essayant d’être encore plus décisif pour mon équipe.
Quel souvenir gardes-tu de tes années au RF42 ?
Le souvenir que j’en garde est tout simplement magnifique. Je suis arrivé au club, j’étais un jeune adolescent détruit de ne pas avoir été conservé par l’ASSE. Le RF42 m’a tout donné pendant huit saisons. Je suis parti à 20 ans en étant prêt à découvrir autre chose car je me sentais armé sur tous les points pour tenter ma chance, et ça, je le dois en grande partie au club et aux personnes qui le compose ou l’ont composé.
Que peut-on te souhaiter pour la suite ?
La santé avant toute chose car c’est le plus important pour un sportif, et ensuite de réaliser une belle deuxième partie de saison, encore meilleure que la première, pour continuer ma progression.